Depuis le début de l’année 2024 à nos jours, l’on a déjà enregistré 220 décès de prisonniers à la prison centrale de Kangbayi de Beni en Province du Nord-Kivu, Jean Paul Waitswalo considère cette situation comme une crise humanitaire alarmante.
Ce notable de la province déplore le fait que ce chiffre est consécutif aux conditions de vie déplorables qui y règnent. C’est entre autres,
« La surpopulation extrême, la prison conçue pour accueillir 250 à 300 détenus, héberge plus de quatre fois ce nombre. Cette situation entraîne des conséquences désastreuses telles que: la la promiscuité, les tensions accrues, la propagation rapide des maladies, des conditions de vie indignes; La famine et le manque d’hygiène ; La privation alimentaire et l’insalubrité exposent les détenus à des souffrances insoutenables, aggravant leur état de santé déjà fragile; L’insuffisante des infrastructures bien que l’espace soit disponible pour agrandir la prison, Aucune mesure n’a été prise pour augmenter la capacité d’accueil » a déploré Jean Paul Waitswalo

S’agissant des pistes de solutions à cette problématique, le notable de la province Jean Paul Waitswalo a proposé,
« Le désengorgement immédiat : Mettre en œuvre des solutions rapides pour réduire la population carcérale, notamment par des amnisties ou des alternatives à l’incarcération ; Le renforcement des infrastructures : Construire des nouveaux blocs pour mieux répartir les détenus, tout en respectant leur dignité. Une amélioration des conditions de vie : Fournir des repas nutritifs, des soins de santé réguliers et des mesures d’hygiène adaptées» a-t-il proposé
Cette situation interpelle notre conscience collective. Les droits humains fondamentaux doivent être respectés, même en milieu carcéral. Il revient aux autorités et à la société civile de travailler ensemble pour mettre fin à cette tragédie et restaurer la dignité des détenus, a enrichi Jean Paul Waitswalo notable du Nord-Kivu
Disons que plusieurs détenus d’autres prisons de la RDC sont également victimes des difficultés ci-haut énumérées.
La rédaction