La Coordination provinciale du Nord-Kivu de la Société Civile Forces Vives de la République Démocratique du Congo, alerte sur le recrutement forcé des jeunes par la rébellion du M23 dans entités sous emprise.
Dans une déclaration rendue publique ce vendredi 19 janvier, cette structure citoyenne fait savoir que des réunions ont été ténues dans différents milieux, pour sensibiliser les cadres de base à la réussite de ce projet « machiavélique ».
« Coulant dans la même veine, il ressort que des réunions et meetings populaires ont été organisées à Kiwanja (CENI et Kachemu), Rubare, Bunagana et Kabindi avec objectif de sensibiliser les cadres de base installés par la rébellion afin de les persuader à commencer une campagne de recrutement des jeunes pour une formation militaire accélérée en vue de combler les effectifs réduits causés par les pertes subies pendant différents affrontements« , renseigne ce document.
Ce même document fait savoir qu’un délai de trois jours à dater du jeudi 18 janvier 2024 a été donné aux cadres de base pour répondre favorablement à cet ordre en amenant chacun 10 jeunes pour suivre cette prétendue formation.
« À défaut d’y obtempérer, des rapts seront organiser avec usage de la force pour récupérer tous les jeunes aptes à faire l’armée« , ajoute notre source. Cette situation provoque déjà des conséquences.
Une terreur sans précédent s’observe dans le chef de la population locale en générale et des jeunes en particulier, qui, pour se mettre à l’abri, ceux-ci décident désespérément d’aller se réfugier en Ouganda pour ceux qui le peuvent et d’autres passent des nuits dans des brousses.
La société civile forces vives appelle le gouvernement congolais à prendre des mesures d’urgence pour libérer tous les espaces sous contrôle de ces inciviques. Elle demande ainsi la Cour Pénale internationale et toutes les organisations régionales, continentales et internationales dont les USA, l’UE et l’UA à se mobiliser pour infliger des sanctions et des poursuites judiciaires à l’endroit à fois du gouvernement rwandais et à tous les responsables du M23 et ses supplétifs.Le nouveau mode de renforcement de ses effectifs par la rébellion du M23 est également dénoncé par les Forces Armées de la République Démocratique du (FARDC).
Dans un autre communiqué de presse de ce vendredi 19 janvier, le commandant de la 34 ème région militaire et commandant de la Task force du Nord-Kivu appelle la population de sa juridiction et à la jeunesse des zones sous le joug du M23 à une vigilance maximale et à dénoncer tous les suspects dans la manœuvre de recrutement pour ce mouvement rebelle.
La Rédaction