Déplacée de son état, Liberata Buratwa n’a aucun autre choix, cette vaillante femme jadis agricultrice de Rutshuru, un territoire sous occupation des rebelles porte ses bottes et prend sa houe chaque matin pour se rendre à Mutaho dans le Territoire de Nyiragongo où elle avait pris à location un petit champ.
Madame Liberata cultive les patates douces et les pommes de terre pour la survie de sa famille. Selon elle, aller chaque jour au marché pour acheter de la nourriture c’était pas facile vue la situation difficile qu’elle traverse étant déplacée. Elle avait tout laisser à Rutshuru même ses champs, elle n’a plus accès dans cette zone en guerre. Vue ses charges entant que femme d’une grande famille madame Liberata s’est lancée dans l’agriculture afin que ces enfants trouvent quelque chose à mettre sous la dent après chaque récolte et surtout lorsque la saison culturale devient prometteuse.

Curieusement madame Liberata n’a pas utilisé une semence de bonne qualité car elle n’avait pas l’argent pour l’acheter, même pour trouver de l’argent de location de son petit espace c’était une problématique. Elle n’a pas voulu besser ses bras, elle a juste essayé car dit-on «Quand on n’a pas ce que l’on aime, il faut aimer ce que l’on a».
« J’ai pris un champ à Mutaho parceque la guerre a perduré. Nous croyions que cette insécurité n’allait pas duré jusqu’à faire plus d’une année. Malheureusement nous sommes jusqu’à présent en déplacement traversant une vie misérable. J’étais cultivatrice à Rutshuru et je répondais à tous les besoins de mes enfants sans aucune difficulté. Je n’ai pas voulu croiser les bras car j’ai une famille à nourrir et mes enfants étudient. C’était pas facile pour moi d’aller au marché chaque jour pour l’achat de la nourriture faute des moyens financiers raison pour laquelle j’ai pris ce petit espace où je cultive les patates douces et les pommes de terre pour la survie de mes enfants. ça n’a pas été facile pour moi d’avoir de l’argent pour la location de ce petit champ, même chose pour l’achat de la semence de bonne qualité. J’ai juste réalisé ce que j’étais à mesure de faire selon ma petite force. c’est pourquoi je n’espère pas à un bon rendement. J’ai pensé à cette initiative car la vie devient de plus en plus difficile ». a précisé Madame Liberata Buratwa

Cette courageuse femme appelle d’autres déplacées d’emboîter ce même pas. n’est pas attendre les aides extérieures c’est prévenir des pertes des vies humaines enregistrées ce dernier temps dans les sites et camps des déplacés insiste Liberata Buratwa.
«Nous ne devons pas attendre l’assistance qui n’arrive jamais. je demande à toutes les femmes déplacées de penser plutôt aux actions d’autoprise en charge. Si nous croisons les bras nos enfants vont mourir de faim. cherchions des espaces au près des personnes de bonne volonté ici à Nyiragongo avant la restauration de la paix dans nos entités respectives ». a insisté madame Liberata Buratwa

Madame Liberata demande par ailleurs aux organisations œuvrant dans le domaine de l’agriculture de leur venir en aide. Elle pense que si les humanitaires assistent les déplacés de geurre en leur facilitant l’accès aux champs pour l’agriculture mais également une assistance en semences de bonne qualité peut soulager ses paisibles citoyennes et citoyens qui avaient tout laisser fuyant la guerre du m23.
La rédaction