À Bunia, capitale provinciale de l’Ituri située dans la partie est de la République Démocratique du Congo, les enfants orphelins de l’orphelinat Saint-Kizito ont été assistés en vivres et non-vivres ce samedi 1er mars 2025.
C’est une œuvre de charité des étudiants de L1 , Bac 1 de l’Université de Bunia, une institution publique de l’État congolais.
D’après Jean Tsumbu, professeur dans cette université, l’objectif de cette activité s’inscrit dans le cadre d’un projet visant à marier la théorie à la pratique dans le cours sur l’éducation à la nouvelle citoyenneté.
Cela vise également à aider les étudiants à développer un esprit patriotique envers leur société.
« En fait, c’est pour marier la théorie à la pratique après avoir dispensé le cours d’éducation à la nouvelle citoyenneté à nos étudiants de L1 et Bac 1. Nous avons appris aux étudiants à vivre leur citoyenneté, à manifester leur amour envers leur patrie et à développer un esprit de patriotisme. Vous savez, pendant cette période troublée que nous traversons ici, nous sommes tous appelés à montrer notre amour envers notre unique patrie, la République Démocratique du Congo », a souligné Jean Tsumbu, professeur à l’Université de Bunia, dans des propos recueillis par la rédaction de paniersdesinfons.net.
Cette assistance était essentiellement composée de sacs de riz, de vêtements et d’autres produits de première nécessité.
Une action saluée par la sœur Marie Florence Adraleko, responsable des enfants orphelins à l’orphelinat Saint-Kizito.
Selon elle, ce centre accueille plus de 129 enfants, parmi lesquels une soixantaine sont hébergés dans des familles d’accueil.Elle a également souligné que parmi les enfants présents sur place, certains ont été abandonnés par leurs parents après leur naissance.
D’autres sont victimes des atrocités commises par des groupes armés dans différents coins de la province de l’Ituri. Il y a aussi ceux dont les parents ont décidé d’abandonner lors de l’accouchement.
L’année dernière, en 2024, au moins trois enfants de cet orphelinat sont décédés de causes naturelles, d’après notre personne ressource.
La rédaction