Le débat sur la révision de l’actuelle constitution de la République Démocratique du Congo défraie la chronique tant dans la classe politique que sociale. Bien que promulguée en 2006, cette loi dite fondamentale en vigueur en RDC, tire ses origines de l’accord signé entre différentes parties au conflit de la deuxième guerre du Congo en 2002, à Sun sity, en Afrique du Sud.
Cette racine conflictuelle pousse à certains observateurs de dire que celle-ci mérite une rectification de certains de ses articles qui de fois freinent les autorités du pays à exercer correctement et dans le délai leurs différentes fonctions. Récemment en visite de travail en Belgique, le président Tshisekedi a émis ses vœux de l’avoir révisée, un point de vue très commenté.
Dans son communiqué du 07 mai, Nouvel élan, parti politique de l’ancien premier ministre Adolphe Muzito soutien la révision de l’actuelle constitution qu’il qualifie de « transition », sous prétexte qu’il émane d’un parlement non élu, soit dans la trame de sa rédaction et sa promulgation définitive. « En RDC, il s’impose pour le mandat en cours, des réformes politiques, économiques, financières, monétaires, budgétaires et sociales », peut-on lire dans ce document.
Invité du magazine « face à face » de la radio Top Congo, le ministre sortant de la communication et médias a fixé l’opinion sur cette question qui fait parler d’elle même. Patrick Muyaya estime qu’il faut que les gens évitent toute « mystification » de ce débat, car la constitution congolaise mérite une mise à jour pour garantir l’efficacité du bon fonctionnement de l’État.
Cette même constitution avait été taxée par nombreux des sympathisants de l’Union sacrée, pour blocage des différentes étapes dont la désignation du premier ministre, l’élection et l’installation du bureau définitif de l’assemblée nationale. À ce point, sous pression des députés nationaux, le bureau provisoire de la chambre basse du parlement congolais vient de sortir un calendrier qui prévoit l’élection des membres du bureau définitif en date du 18 mai prochain.
Rédaction