Le notable de la province du Nord-Kivu, Jean Paul Waitswalo préoccupé par la situation sécuritaire devenue précaire à l’Est du pays, un pays agressé par ses voisins pense que le patriotisme, la discipline et la responsabilité citoyenne sont les piliers d’une nation forte et résiliente.
Jean Paul Waitswalo souhaite que la jeunesse congolaise, l’ avenir de notre pays, mérite un encadrement qui lui permet de défendre ses valeurs et de contribuer activement à la stabilité nationale, tout est possible selon ce leader , grâce à l’adoption de la loi sur la formation militaire des jeunes.
Ce notable se rappelle de l’initiative portée par l’ancien ministre de la Jeunesse, Billy Kambale, visant à instaurer une formation militaire obligatoire dans le système scolaire, une façon de répondre selon lui à un besoin crucial « préparer notre jeunesse à faire face aux défis sécuritaires et à promouvoir un esprit de défense nationale»a-t-il dit
le Notable Jean Paul Waitswalo poursuit « aujourd’hui, les agressions contre notre pays prennent une autre ampleur. Les ennemis de la nation ne se contentent plus d’attaquer nos frontières, ils ciblent aussi notre jeunesse, cherchant à l’affaiblir, la manipuler ou l’empêcher de jouer son rôle dans la défense du territoire. Il est donc impératif que notre jeunesse soit formée, non pas pour la guerre, mais pour être prête à se défendre en cas de nécessité et à protéger l’intégrité de notre nation» a insisté Jean Paul Waitswalo
Il estime tout de même que dans ce contexte où notre souveraineté est menacée, le Gouvernement doit agir avec fermeté et responsabilité en accélérant l’étude et l’adoption de cette loi. Un programme qui ne vise pas la militarisation de la jeunesse, mais plutôt son éveil patriotique et son renforcement moral et physique, à l’image des nations qui ont su bâtir une force nationale dès le plus jeune âge.
Jean Paul Waitswalo appelle par ailleurs les autorités à prendre cette mesure au sérieux mais également engager un débat national inclusif pour sa mise en œuvre il rappelle que l’heure n’est plus aux hésitations, mais aux actions concrètes pour un Congo fort, uni et préparé.
La rédaction