Le mouvement citoyen Lutte pour le Changement « LUCHA-RDC » a totalisé douze ans d’existence Mercredi 01 Mai 2024. Basant ses actions sur le principe de la « non violence », la LUCHA tire ses origines d’une indignation des jeunes patriotes congolais sur les maux qui rongeaient la communauté depuis plusieurs années.
En effet, en date du 01 Mai 2012, ce mouvement citoyen se lance officiellement en ville de Goma, chef-lieu de la province du Nord-kivu dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo.
Selon l’esprit fondateur de ce mouvement, l’objectif était d’éveiller la conscience du peuple congolais qui restait indifférent face aux multiples problèmes de la société et d’interpeller les dirigeants sur leurs responsabilités dans la gestion rationnelle de la patrie.
La lutte pour le Changement s’est implantée dans plusieurs villes et villages à travers toutes les provinces de la RDC. C’est une bataille gagnée après douze ans de la marche vers un Congo plus beau qu’avant.
En ville commerciale de Butembo de la province du Nord-kivu, la commémoration de cette date n’a pas été du reste. Les militants de la LUCHA et plusieurs autres invités ont échangé autour des questions liées à la naissance, l’évolution ou la croissance de ce qui les rassemble.
D’après monsieur Jean-Pierre Kasma, activiste pro-démocratie à Butembo, les actions de la lucha ont parfois influencé les décisions des autorités politico-administratives qui sont à l’encontre des prescrits légaux et constitutionnels.
« douze ans plus tard, nous nous félicitons de nombreuses actions réussies dans le cadre de la lutte citoyenne. Nous citons d’abord l’élargissement de notre rayon d’action qui va sur toute la vastité de la République. Ensuite la dénonciation des cas frauduleux et de corruption dans lesquelles certains décideurs tombent, cette dénonciation a mené à plusieurs interpellations voire arrestations. La LUCHA a aussi participé à avènement de l’alternance politique au sommet de la nation en 2018 », a-t-il fait savoir.
La guerre que mènent les militants non partisans et indépendants leur attire plusieurs risques . Jean-Pierre Kasma s’est remémoré des circonstances d’arrestation arbitraire, de pertes en vies humaines lors de certaines manifestations publiques faisant face aux services de l’ordre et de sécurité.
Depuis 2012, quatre militants de la LUCHA sont tombés dans différentes actions mais dont justice peine à être dite, a-t-il décrié.
Robert Mulyami