La Cour Constitutionnelle va procéder à l’examen des requêtes de contestation de l’issue des urnes de l’élection présidentielle du 20 décembre dernier ce lundi 08 janvier 2024, que les opposants congolais qualifient de « simulacre ».
Deux dossiers seront sur la table des discussions. L’un émane d’un particulier, un simple citoyen congolais qui s’était dit choqué des résultats provisoires de la présidentielle proclamés par la CENI , le deuxième est du candidat malheureux, Théodore Ngoy, candidat indépendant qui sollicite annulation de ce scrutin vu le nombre d’irrégularités constatées.
Ainsi dans ce débat, le candidat numéro 17 aura le temps suffisant d’éclairer la haute Cour sur ses allégations pour espérer gain de cause. La semaine dernière, devant la presse, Martin Fayulu, l’un des candidats de l’opposition qui n’a pas voulu déposer sa requête, s’était inscrit à fond contre l’invalidation de plus de 80 députés pour faute de fraude et bourrage des urnes.
Le membre du présidium de la plateforme Lamuka s’était demandé sur « quelle magie » la centrale électorale peut justifier que dans une élection combinée, notamment Présidentielle, Nationale, Provinciale et Municipale, seules les députés peuvent être victimes d’écartement de la course et laisser fiable les résultats présidentiels imprimés sur un même bulletin de vote.
Après débat et délibération, la haute Cour aura le choix à faire entre procéder à l’annulation pure et simple de ces résultats, ou de les valider. Une fois validés, ces derniers pourront confirmer la réélection du président sortant, Félix Antoine Tshisekedi, largement élu comme sixième de l’histoire de la RDC, avec 73.34%.
La Rédaction