Madame Asifiwe Hangi, habitante de Rukoko dans le groupement Munigi, vingt-six ans d’âge est décédée hier Mercredi 13 mars 2024 à l’hôpital général de référence CBCA Virunga où elle a été référée après accouchement d’un bébé garçon de 5 kg dans un centre de santé privé dénommé Fatima situé dans ce même groupement du Territoire de Nyiragongo.

Précision faite ce Jeudi 14 mars par le responsable de la zone de santé de Nyiragongo Docteur Thierry Turano. Cette mort est causée selon lui, par le manque d’une surveillance rapprochée du personnel soignant de la structure qui prennait en charge la victime qui laisse un bébé. La maman n’a pas résisté au seignement qui a duré deux heures de temps a ajouté le médecin chef de zone de Nyiragongo
« Aucune femme ne doit mourir entrain de donner la vie , là on ne peut pas dire que c’est vraiment une mort normale mais vous allez comprendre que la macrosomie a ses complications, comme c’était un enfant de cinq kilogrammes, probablement il y aurait déchirure des parties molles que les prestataires n’ont pas pu objectivé. Hormis d’objectiver les déchirures des parties molles qu’il fallait réparer d’une façon rapide, il y a eu aussi le non suivi du post accouchement parce que une femme qui accouche à 13h30 et c’est la femme qui alerte qu’elle est entrain de Seigner à 15h00, Vous comprenez qu’il y avait pas vraiment un suivi de proximité. Ce qu’on peut dire à tous les prestataires, une femme qui accouche, normalement doit être suivie après chaque quinze minutes après accouchement pour éviter des pertes des vies humaines » a précisé Docteur Thierry Turano
Tous les prestataires des soins sont appelés à la vigilance pour éviter des pertes des vies humaines avant, pendant et après accouchement car aucune femme ne devrait mourir en donnant la vie a laissé entendre Le médecin chef de zone de santé de Nyiragongo Thierry Turano.
Signalons que la défunte était à sa quatrième grossesse.
La rédaction