Depuis la sortie médiatique du gouverneur militaire ai de la province du Nord-Kivu sur l’exonération des frais de participation aux épreuves de l’Examen d’État édition 2023-2024 à tous les finalistes victimes des atrocités de la guerre, il s’observe une confusion totale dans le chef des parents d’élèves sur cette question.
Dans la sous division de l’EPST Kirumba par exemple, les parents plaident pour la matérialisation de cette promesse qui, visiblement est un salut à toutes ces populations vulnérables. Dans une interview nous accorder, certains d’entre eux, appellent à la levée de l’équivoque.
« Nous étions déjà réjouis d’écouter que nos dirigeants sont partis plaider au niveau du gouvernement central sur l’exonération des frais de participation à l’Examen d’État. Jusqu’à présent, il n’y a pas encore d’éclaircissements sur la question, car certains chefs d’établissements commencent à sensibiliser les élèves », a révélé un parent qui attend impatiemment la concrétisation de cette promesse qu’il trouve salutaire.
Un phénomène témoigné sur toute l’étendue de la province du Nord-Kivu. Dans un pays à plusieurs défis comme la République Démocratique du Congo, les frais de participation à ces épreuves nationales, sont les principales sources des revenus pour les inspecteurs et les surveillants.
Les autorités scolaires justifient leur position de faire payer ces frais par le fait qu’elles ne font que respecter les instructions de leur hiérarchie, d’autant plus que jusqu’à l’heure actuelle, il n’y a jamais eu de mesures pour accompagner la sortie médiatique du général major Peter Chirimwami, gouverneur intérimaire du Nord-Kivu.
Et donc, l’urgence s’impose sur l’éclaircissement de la question, car quelques semaines seulement nous séparent du début des épreuves hors session de cet examen national.
Patrick Makoma depuis Lubero