Le député national AYOBANGIRA Safari, élu du territoire de Masisi en province du Nord-Kivu, lance un appel concernant l’organisation des épreuves certificatives, notamment l’examen d’État, pour les élèves vivant dans des zones contrôlées par les rebelles du M23-AFC.
Pour ce représentant du peuple, le gouvernement congolais devrait collaborer avec ses partenaires traditionnels tels que l’UNICEF, l’UNESCO et la MONUSCO afin d’établir un couloir humanitaire permettant la tenue effective des différentes épreuves certificatives dans toutes les provinces éducatives, sans exception, y compris celles sous occupation rebelle.


Cet élu, également président national de l’Association des Parents d’Élèves du Congo, rappelle que le droit à l’éducation est garanti par les instruments juridiques tant nationaux qu’internationaux, en citant les articles 13 et 43 de la constitution congolaise. Il estime qu’aucun enfant ne devrait être privé de ce droit, quelles que soient les circonstances.
« Même durant la période la plus intense de la deuxième guerre du Congo (1998-2003), les épreuves des EXETATS étaient organisées sur toute l’étendue du territoire national malgré la division. Il est crucial de se rappeler que conformément à notre constitution, en particulier en ce qui concerne l’article 43 : ‘Toute personne a droit à l’éducation scolaire’, et l’article 13 : ‘Aucun Congolais ne peut faire l’objet d’une mesure discriminatoire, qu’elle résulte de la loi ou d’un acte de l’exécutif, en raison de sa résidence. Le droit à l’éducation est garanti pour tous et ce sur toute l’étendue de la République, » a-t-il déclaré.
La rédaction