Le parti politique Bloc Uni pour la Renaissance et l’Émergence du Congo (BUREC), fédération du Nord-Kivu, fait un éclairage sur l’opacité constatée autour de la récente nomination de son ancien membre comme vice-gouverneur de la province du Nord-Kivu, à l’Est de la République Démocratique du Congo, par les combattants du mouvement du 23 Mars (M23-AFC).
Cette prise de position de Monsieur Amani Bahati, comme il s’agit de lui, reste un non-événement au sein du parti politique cher à son excellence Julien Paluku Kaghongya, ministre national en charge du commerce extérieur en RDC.
Ceci ressort du communiqué signé par son secrétaire inter-fédéral au Nord-Kivu , fixant l’opinion tant nationale qu’internationale au sujet de cette nomination.


Le BUREC , qui se rend compte de l’auto-exclusion du nominé, fustige au même moment ce qu’il qualifie de « publications intempestives teintées de récupération politique pour un individu qui a choisi la lutte militaire contraire à ses idéaux, statuts et règlements intérieurs. »
Le communiqué parvenu à la rédaction de paniersdesinfos.net ce jeudi 06 février 2025 signale par ailleurs qu’Amani Bahati Shadrack avait déjà pris ses distances du parti depuis plusieurs semaines.
« Il est à noter que c’est depuis plusieurs mois qu’il a disparu dans l’inter-fédéral du Nord-Kivu pour une destination inconnue et, de ce fait, ne participait plus aux activités de notre cher parti depuis environ deux ans« , a écrit M. Elie Kakule Nzaghani Nzandu ,secrétaire inter-fédéral du BUREC au Nord-Kivu.
Cette formation politique, tout en appelant à la résistance populaire, croit au combat mené par son autorité morale contre des forces négatives comme le M23-AFC depuis plus d’une décennie.
« L’autorité morale du BUREC, qui a toujours été imperturbable, engage la population du Nord-Kivu à résister devant les forces de destruction que sont les éléments de l’armée rwandaise et leurs alliés M23-AFC. »
Les membres du BUREC sont appelés à rester calmes et à ne pas céder à la manipulation de l’ennemi qui cherche à tout prix à ternir l’image de leur parti.
La rédaction