Les droits humains autrement appelés droits de l’homme, droits de la personne ou encore libertés fondamentales sont une valeur inhérente reconnue à l’existence de l’être humain. Leur respect doit être garanti par l’état qui en est le seul débiteur, contextualise le défenseur judiciaire Paluku Matata Grâce, inscrit à l’ordre des défenseurs judiciaires du Tribunal de Grande Instance (TGI) de Butembo.
Les libertés fondamentales ayant un caractère d’interdépendance sont placées en trois catégories à savoir les droits civiques et politiques, les droits économiques sociaux et culturels aussi les droits collectifs ou solidaires qui sont également reconnues par la constitution de la République Démocratique du Congo, rappelle cet auxiliaire de la justice en marge de la journée internationale des droits de l’homme célébrée ce 10 décembre 2024.
La nation Congolaise dans sa partie orientale est déchirée par la violation accrue des droits humains au regard des conflits armés orchestrées par des groupes terroristes et des milices locales qui tuent, volent, violent, kidnappent des populations civiles non armées. Ceci empiète à la promotion des dits droits.
« Il s’agit des droits qui doivent être revendiqués auprès de l’état qui a l’obligation de faire jouir toute la population de ces libertés fondamentales. Particulièrement quant au droit à la paix comme nous vivons dans une région insecure, il ressort que l’état a défailli à sa mission. Et parler d’un Etat développé sans la garantie du respect des droits humains, c’est absurde. Cela veut dire que si notre état ne parvient pas à nous garantir notre droit à la paix cela signifie que nous sommes en voie de développement » a-t-il noté.
Revenant sur l’Inter-complémentarité des droits humains, ce défenseur judiciaire fait observer que la violation du Droit à la paix a un impact direct sur notamment le droit à l’éducation, au travail, à un environnement sain, etc.
Paluku Matata Grâce propose : » par ailleurs, suggérons également la création d’une juridiction spécialisée uniquement pour les droits humains.
Mais aussi, les groupes rebelles peuvent être aussi auteurs des violations des droits humains et doivent répondre de ces actes devant cette juridiction spéciale ».
Pour lui, l’élection de la République Démocratique du Congo à la commission des nations unies pour les droits de l’Homme est un atout majeur dans le processus de l’éducation, de la promotion et du respect des droits humains dans le pays.
Robert Mulyami depuis Butembo