Quelques jours après le passage du Premier ministre Jidith Suminwa en province du Nord-Kivu et en Ituri, la société civile de l’Ituri dresse un bilan sombre concernant la sécurité dans cette partie de l’est du pays.
Dans une déclaration rendue publique le jeudi 19 décembre 2024 à Bunia, « Au total, 73 personnes ont été assassinées, 16 blessées et 11 autres kidnappées, aux côtés de 5 motos et 5 maisons incendiées, ainsi que plusieurs boutiques et bétail pillés par des miliciens, » a déclaré Ing. Dieudonné Lossa, son coordonnateur.
Il est incompréhensible que l’instauration de l’État de siège ait été restaurée dans le but d’éradiquer complètement les groupes rebelles locaux et étrangers, alors que les massacres de la population se multiplient jusqu’aux zones qui étaient jadis calmes et sans activité militaire intense.
Tout en déplorant la persistance de l’insécurité dans ces régions secouées par les miliciens, cet acteur de la société civile appelle à la conscience des autorités congolaises pour qu’elles prennent leurs responsabilités. Il est inadmissible que des miliciens puissent défier l’État congolais.
Il faut noter que dans plusieurs entités de la province de l’Ituri, les miliciens de la CODECO menacent la population et sont accusés d’être à l’origine de plusieurs tueries de civils.
La rédaction