Depuis un temps il s’observe des mouvements inhabituels des rebelles du M23 dans les localités sous son contrôle. À en croire des sources civiles dans le coin, les rebelles travesent aisément les frontières du Rwanda et de l’Ouganda le jour comme la nuit pour renforcer leurs positions, face aux échecs connus après les bombardements des FARDC à Nyongera, Chanzu et Kitshanga.
«Depuis le début du mois de janvier 2024, des centaines de militaires lourdement armés quittent le Rwanda et l’Ouganda avec des colis qu’ils font transporter par force à nos jeunes, qui, malheureusement certains d’entre eux partent et ne reviennent pas », a alerté un leader local.
Nos sources locales renseignent qu’une dizaine de véhicules de marque Fuso ont été pris au près des opérateurs économiques de Rutshuru par le M23 moyennant des conventions imposées. Dans la nuit de vendredi à samedi 20 janvier, les rebelles ont utilisé ces véhicules pour des déplacements qu’on n’ignore encore les vraies destinations.

Les habitants dans la zone soupçonnent des probables attaques de la rébellion, en vengeance des pertes enregistrées lors des différentes aériennes grappes de l’aviation de l’armée congolaise. Les manœuvres aux abois du M23 devient de plus en plus nombreuses. Pour se mettre à l’abri des tirs de précision des drones des FARDC par exemple, les rebelles utilisent désormais la communication ancestrale pour tous ses soldats de classe, qui n’utilisent plus des radios de communication. Les officiers utilisent le réseau MTN/UG afin de rester en contact avec le monde extérieur pour sa survie politique, économique et matérielle (armes et munitions de guerre).
Pour ne pas être surpris et assisté au pire dans les jours qui viennent, les habitants de la contrée demandent à Kinshasa de renforcer les mesures sécuritaires et aux forcés armées à la vigilance totale.
Rédaction