La recrudescence de l’insécurité dans la partie orientale de la République Démocratique du Congo fait couler beaucoup d’encres et de salives.
Face à une guerre d’agression que mène l’armée rwandaise sur le sol congolais à travers le M23, le député national, Justin NDAYISHIMIYE monte au créneau et interpelle Kinshasa d’agir en toute urgence.
« C’est depuis le début de l’agression de notre pays par le Rwanda et leurs alliés du M23 que notre gouvernement ne fait que de nous nourrir des illusions, en allant du cessez-le-feu en cessez-le-feux. En réalité cette posture est de permettre l’ennemi de se renforcer et de s’organiser« , dénonce l’élu de Masisi, qui, tout de même, remet en cause la multiplicité des accords régionaux que signe Kinshasa oubliant selon ses dires, que la solution idoine et durable proviendrait de l’interne.
« Hier c’était l’EAC, et aujourd’hui c’est la SADC. Cette organisation sous régionale risque d’être comme celle dont elle vient prendre relève. Ses troupes commencent à s’aligner dans la logique des superviseurs, comme s’ils étaient venus pour une mission d’observation. Est-ce qu’ils attendent que la ville de Goma tombe entre les mains des rebelles pour intervenir après ? Nous devons apprendre à nous faire confiance », à ajouté l’honorable Justin NDAYISHIMIYE.
Cet élu du peuple au niveau national trace un tableau sombe de la situation sécuritaire qui prévaut en province du Nord-Kivu, où les autorités militaires tardent encore à imposer l’autorité de l’État. Notre source estime que toutes les manœuvres des autorités locales ont atteint leur limite, car l’insécurité se porte bien et ne cible que malheureusement les membres d’une seule communauté (Hutu).
Trois cas majeurs notamment celui de l’assassinat de deux directeurs d’écoles à Sake dans le Masisi, celui du notable BAGABO et la disparition en ville de Goma depuis le 14 janvier dernier, du coordonnateur national de la jeunesse Hutu du nom de Amini Modeste , dont sa destination reste mystique.
La guerre de la rébellion du M23 à l’est de la RDC est venue en imposant plusieurs fronts à la fois. Le front militaire, médiatique et diplomatique.
Commentant le font médiatique et diplomatique qui semblent prendre le déçu au détriment de celui de terrain, Justin NDAYISHIMIYE lance son appel au gouvernement congolais de bien encadrer et équiper l’armée loyaliste, visiblement le seul salut des congolais de leur profonde misère et non de procéder par des dénonciations qui ne profitent pas au pays.
Florentin Nkurunziza