Certains hommes déplacés de guerre dans le camp de Rusayo abandonnent leurs foyers et préférant être occupés par d’autres femmes qui les prennent en charge. Cette situation intervient pendant que tous les déplacés ayant fuient la guerre à Rutshuru, Masisi et une partie de Nyiragongo croupissent encore dans des sites qui les ont accueilli et là, sans aucune assistante satisfaisante.
La révélation de ce nouveau phénomène qui s’observe dans presque tous les camps à été faite ce Jeudi 1er Janvier par la présidente du site de déplacés de Rusayo, qui demande tout de même au gouvernement congolais de trouver dans l’urgence une solution palliative en rétablissant l’autorité de l’État dans leurs milieux d’origine.
Pour madame Tausi Cécile, seule la restauration de la paix dans les zones occupées par les rebelles serait une meilleure solution pour mettre fin à toutes les difficultés auxquelles font face des centaines de ménages dans les camps de déplacés.
« Dans ce site, plusieurs maris sont des chômeurs. C’est pourquoi beaucoup de leurs enfants enfants souffrent de la malnutrition. Trouver à manger c’est devenu une un casse-tête, voilà pourquoi certains hommes commencent à fuire leurs responsabilités », a indiqué madame Tausi Cécile. »Quelques fois, les femmes arrivent ici et nous informent que leurs maris sont perdus. C’est après des enquêtes que nous constatons que la plupart de ces soient disant disparus, abandonnent leurs femmes et enfants pour aller être encadrés par d’autres femmes qui ont des moyens dans leurs domiciles», ajoute-t-elle.
Il faut noter que les déplacés du site de Rusayo dans le Territoire de Nyiragongo témoignent plusieurs autres difficultés notamment, le problème d’accès aux soins de santé de qualité, le manque d’assistances humanitaires suffisantes, la non scolarisation des enfants et autres.
La rédaction