Un atelier d’analyse participative de la situation sécuritaire des journalistes déplacés de guerre de Rutshuru, Masisi et ceux qui sont dans les zones en guerre à été organisé ce mercredi 21 février à Goma par les consortiums de l’Union Nationale de la Presse du Congo(UNPC), le Réseau des Médias pour le Développement(RE.ME.D), Journaliste en Danger(JED), le Collectif des Radios et Télévisions Communautaires du Nord Kivu(CORACON) et la BENEVOLENCIJA. Était aussi au menu, la réception des différents désidératas de ces professionnels des médias en déplacement dans la ville de Goma.
« Nous avons réunis quelques besoins exprimés par ces journalistes déplacés, nous pensons n’est pas être le seul acteur à voir la situation qu’ils traversent. Nous encourageons les autres partenaires à emboîter le pas la Benevolencija et voir parmi les besoins exprimés par ces mêmes journalistes, lesquels ils peuvent prendre afin que nous arrivons à les accompagner ici à Goma », a laissé entendre Nelson Witakene, représentant de l’ONG la Benevolencija en RDC.
Jacques Vagheni, secrétaire exécutif de l’UNPC section du Nord-Kivu, rassure que vue que la situation sécuritaire reste toujours tendue dans les milieux d’origine des journalistes déplacés, sa structure et d’autres organisations partenaires ont déjà fait une nouvelle évaluation de leurs situations sociaux économiques, et qu’ensemble ils ont analysé les contextes de leurs différents problèmes de la vie dans la ville volcanique. Il affirme que l’Union Nationale de la Presse du Congo a aussi identifié des actions qui peuvent être menées dans le cadre d’accompagnement de ces chevaliers de la plume.
Satisfaits de cette activité, les participants souhaitent voir le renouvellement du projet dit « SAUTI YA WAHAMI » à travers les plaidoyers de ces organisations afin de leur permettre de continuer à exercer leur métier. « le projet SAUTI YA WAHAMI nous aider beaucoup. La motivation que la Benevolencija nous donnait par production(reportage), nous faciliter à subvenir à nos besoins primaires. Ce même projet nous aider d’accéder aux camps des déplacés pour chercher les informations des déplacés, s’imprégner de leur vécu quotidien. Malheureusement depuis que ce projet a pris fin, beaucoup d’entre nous mènent une vie de misère. D’autres ont jugé bon de regner leurs zones d’origine qui sont sous contrôle de l’ennemie », à fait savoir Félix Balume Hangi, journaliste en déplacement à Goma, venu du territoire de Masisi.
Il faut noter également qu’au cours de cet atelier, différentes actions à mener par rapport à la profession du journalisme pendant la période difficile comme celle de la guerre ont été faites à travers différents travaux en groupe.
Asifiwe Bakunzi Claude depuis Goma.