La mairie de Goma, province du Nord-Kivu, et ses partenaires dans l’assainissement ont une fois de plus nettoyé la chaussée ce samedi 15 mars 2025, sur les axes routiers « Boulevard Saké » et « Katoyi », dans le cadre de la réalisation des travaux communautaires communément appelés Salongo.
Ballet à la main, Julien Katembo Ndalieni, maire de Goma, accompagné de son adjoint Ngabo Kisuba Désiré et d’une forte mobilisation, a entretenu la population de sa juridiction sur les deux piliers poursuivis dans un premier temps par le mouvement révolutionnaire AFC/M23, à savoir la sécurité et l’assainissement.
« L’ancien pouvoir avait distribué des armes aux civils (…), au lieu que ces armes sécurisent la population, elles ont au contraire tué. Il est de notre responsabilité de récupérer ces armes dans la communauté pour que la population vive en paix à Goma », a dit le maire avant de rassurer sur une bonne sécurité dans peu de jours.

Il a poursuivi : « Aidez-nous à garder propres les endroits où vous travaillez, en plaçant tous les déchets, quelle que soit leur nature, dans un sac, car la salubrité nous épargne des maladies », a-t-il souligné.
Julien Katembo Ndalieni a tenu à préciser à l’opinion publique que les travaux communautaires « Salongo » ne sont pas l’apanage du maire seul et des agents de la mairie, mais concernent tous les gomatraciens. Que tu sois chauffeur de taxi, conducteur de bus, motard, etc., vous devez avant d’entamer la chaussée le matin de chaque samedi, jour dédié au Salongo, vous assurer d’avoir contribué à cette activité.

Ceci pour l’amour de sa patrie et pour l’implication personnelle de chacun dans le maintien de la propreté de notre ville qui se veut touristique. Derrière le chef de l’exécutif urbain se trouve une équipe formée d’hommes et de femmes plus déterminés à revêtir la ville de Goma d’une nouvelle robe. Ils balayent la chaussée et les artères, ramassent tous les déchets et les jettent dans les camions-bennes assurant leur évacuation.

Pour maintenir cet aspect de la ville, le maire a indiqué que des brigades volontaires de l’ONG ADPECO (Association pour le Développement des Petits Entrepreneurs du Congo) doivent se tenir sur les artères des grands axes pour surveiller.
Le maire a martelé que le recensement se fait gratuitement mais que certains rusés commencent à monnayer ce service. Malheur à celui qui sera attrapé dans cette sale aventure. Il a également rappelé aux détenteurs illégaux d’armes à feu de les remettre et de se faire identifier au stade de l’unité.
L’autorité urbaine n’a pas oublié les marchés pirates relevant de l’économie informelle qui foisonnent dans les rues de la ville ; ceux-ci doivent disparaître au profit d’une économie formelle.
La rédaction.