Les rues, les avenues et curieusement les routes asphaltées en ville de Goma, au nord Kivu sont actuellement confondues aux poubelles publiques par certains habitants de cette ville réputée touristique. Sur la route Terminus-ULPGL par exemple, des sacs d’mmondices spécialement des déchets plastiques sont régulièrement jetés sans interpellation aucune de la part des autorités urbaines.
Une pratique qui peut augmenter les risques à des graves maladies comme la fièvre typhoïde, la malaria, le choléra, la diarrhée et autres, surtout aux enfants qui fréquentent ces lieux selon les spécialistes en santé publique et en environnement.
Prince Murhura qui regrette également la présence habituelle des enfants en rupture familiale autour de ces endroits transformés en des poubelles publiques dans la ville de Goma, à la recherche des restes ménagers, hausse le ton. « Ces enfants en majorité de la rue qui considèrent ces poubelles comme des lieux d’approvisionnement et endroits favorables pour les jeux sont exposés aux maladies. Je pense que les services chargés de l’hygiène et l’assainissement devraient prendre leurs responsabilités pour éviter le pire », a-t-il interpellé.
Pour un un habitant rencontré sur un des lieux où l’on observe ce phénomène, cette situation est visible presque partout à la suite d’absence des poubelles publiques dans une si grande ville comme Goma, pourtant le chef-lieu et siège des institutions provinciales. « Nous n’avons pas là où jeter des immondices. Si on avait des poubelles publiques ces montagnes d’immondices ne pourraient être visibles. Malheureusement nos autorités ne réagissent pas quant à cette situation. Si vous arrivez à Birere par exemple, vous serez surpris, car, ce sont des caniveaux qui sont pris pour des endroits où il faut jeter les déchets », dénonce cet habitant.
Signalons que ce phénomène de la mauvaise gestion des immondices est observé également dans presque tous les marchés publics de la ville Goma. Les commerçants n’ont jamais cessé de dénoncer la légèreté de la mairie qui perçoit des taxes pour leur évolution mais sans contrepartie réelle sur le terrain.
La rédaction