En ce 8 mars 2025, la Journée Internationale des Droits de la Femme a été marquée par une déclaration importante du mouvement révolutionnaire AFC/M23, interdisant formellement aux hommes de recourir à la violence contre les femmes.
Le vice-gouverneur en charge des questions politiques, administratives et juridiques, Willy Manzi Ngarambe, a affirmé :
« Les hommes ne battront plus leurs femmes comme cela se faisait dans le passé. Le mouvement AFC/M23 vous le garantit. Quiconque oserait le faire aura de sérieux problèmes avec notre mouvement. »
Il a également insisté sur le rôle crucial des femmes dans la construction du Congo, encourageant toutes à participer activement au développement du pays.
Il a mis en garde contre les violences faites aux filles : « Laissez les filles terminer leurs études pour qu’elles puissent accéder à des postes de responsabilité. » Il a également dénoncé l’esclavagisme sexuel lié aux pratiques d’embauche.
Mme Chantal Murekatete, conseillère du gouverneur en charge de l’éducation, des femmes et de la famille, a souligné l’importance historique de cette journée, qui existe depuis 1977. Elle a rappelé que « la femme est le pilier de la société », car elle éduque les enfants, l’avenir du pays.
Deux femmes ont partagé leurs témoignages : Kavira Divine a salué les efforts des nouveaux gouvernants pour rétablir la sécurité à Goma, tandis que Marie Noëlle Mwambikwa a vanté l’impact de ses émissions radiophoniques destinées aux femmes au foyer.
Quatre femmes cadres du mouvement AFC/M23, dont une sénatrice et une avocate, ont encouragé leurs consœurs à rejoindre ce mouvement qui lutte contre le tribalisme et d’autres anti-valeurs freinant le développement du pays. La cérémonie s’est déroulée dans une ambiance festive agrémentée de danses folkloriques.
Il est important de rappeler que le sous-thème de cette année est : « Pour toutes les femmes et les filles : droits, égalités, autonomisation ».
La manifestation a également vu la présence d’officiels tels que le maire de Goma Katembo Ndalieni Julien et son adjoint Ngabo Kisuba Désiré ainsi que les bourgmestres de Karisimbi et de Goma.
La rédaction