La situation sécuritaire dans la ville de Goma reste inquiétante vu le nombre d’obus en provenance du terrain des combats à Masisi qui tombent dans cette ville dite touristique, le chef-lieu de la province du Nord-Kivu.
Déjà tôt le matin de ce mercredi 07 février aux environs de 6h30′, heures locales, la première bombe est tombée au quartier Mugunga, à l’ouest de la ville, à un endroit communément appelé « Kisoko », non loin de l’école du cinquantenaire de Goma, sans causée des dégâts humains, mais détruisant un dépôt des planches vendues dans ce marché.
La récente vient de tomber à quelques mètres du site de l’Université de Goma aux environs de 12h45′. Nos sources sur place indiquent qu’après l’explosion de celle-ci, les activités académiques au sein de l’UNIGOM ont été perturbées, provocant ainsi l’annulation des certains examens qui étaient entrain d’être fait.
Cette situation inquiète pas mal d’acteurs de la société civile en ville de Goma, où ces obus tombent chaque fois presque à côté des endroits les plus fréquentés, notamment les marchés et les écoles. Dans une vidéo partagée dans les réseaux sociaux, un jeune leader de la ville de Goma, Sylvain Namuninga a appelé les autorités compétentes de voir comment suspendre pour instant les activités de masse, pour mettre à l’abri du danger les populations civiles.
Sur le terrain des combats, les affrontements se poursuivent ce mercredi 07 février autour de la cité de Sake, à plus au-moins 27 kilomètres de la ville de Goma. Nos sources de la zone renseignent que les rebelles du M23 auraient attaqué les positions de la coalition FARDC-Wazalendo, sur des collines environnantes de Sake mais que l’ennemi est entrain d’être repoussé loin de cette cité où les habitants se vident craignant pour leurs vies.
La rédaction